Ces trois arbres qui présentent semble-t-il une « anémomorphose » - du grec anémos (vent) et morphos (forme) sont les témoins de la modification de leur forme végétale sous l'effet de forts vents dominants.
En remontant depuis le parking ce petit sentier en direction de la maison Mirabeau, leur ligne directrice parallèle au sol est saisissante.
En levant la tête on découvre nettement que certaines espèces d'arbres gardent une distance entre elles. Ce phénomène est couramment appelé "la timidité des cimes" ou "fente de timidité" et se matérialise par des espaces dans la canopée pour éviter que les branches ne se touchent. Ces zones vides s'apparentent à des canaux.
Il suffit parfois d'inverser le sens d'une prise de vue pour que le sol marécageux de cette zone humide située sur le haut de la falaise et gorgée d'eau devienne à son tour un ciel.
Ce jour-là, les résidus blanchâtres en surface ont donné naissance à des nuages improbables, comme un tableau improvisé pour le spectateur qui tourne la tête de bas en haut.
Milieu exceptionnel sur le littoral haut-normand, le cap d’Ailly représente un véritable réseau de mares et de zones humides, des miroirs attrayants situés sur les molières qui coiffent les falaises.
La vue panoramique offerte depuis les frettes de Varengeville-sur-mer qui s'étend à perte de vue sur la côte d'Albâtre et ses falaises calcaires.
Impossible de terminer cette balade sans fouler le sable de la plage à marée basse pendant les grandes marées. Les silhouettes des pêcheurs à pied venaient rompre avec l'infini de l'horizon.
Pour conclure et résumer cette sortie je vous invite à visionner ci-dessous l'épisode n°4 "regards de photographes" réalisé à l'occasion par le passionné et passionnant Sébastien Hénault et sa chaine Youtube dédiée à la photographie de paysage.
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